Sur la base de ses livres et au delà JayCee, propose des conférences centrées sur la culture et bien sûr la musique populaire américaine.
Les thèmes sont variés et s’enrichissent au fil des années, 18 sont proposés.
Ces conférences sont tous publics et ne nécessitent que peu de moyens : un vidéo Projecteur (dont JayCee peut se charger si besoin) et un système de son. Toutes les présentations sont basées sur power point avec des photos, de la musique et des vidéos.
Elles durent environ 1h15 avec ensuite des questions/réponses en fonction de la curiosité de l'auditoire.
Les premiers Africains réduits en esclavage chantent dans les champs de coton, s'émancipent de l'esclavage, luttent contre la ségrégation et chantent dans les églises. Ils inventent le Jazz, le Blues et conquiert le pays. Des blancs pauvres dans les Appalaches créent les racines de la Country Music.
Un timide adolescent déambule sur Beale Street, Memphis Tennessee, bientôt il hypnotisera les foules avec les prémisses d'une musique nouvelle qui déferlera sur le monde : le Rock‘n’Roll, symbole de la jeunesse des 50’s et véritable révolution va déferler sur le monde.
Cette conférence retrace ces 3 siècles d'histoire musicale américaine influencée par les évènements sociaux et politiques.
Une présentation en 2 parties est en général fort appréciée.
Sous la pression des libéraux, les esclaves ont été baptisés et sont entrés dans les églises des planteurs... pour en ressortir aussitôt pour créer leurs propres églises. Le chant religieux, précieux allié, a accompagné les Africains-Américains aux heures les plus sombres de l'esclavage jusqu'à l'émancipation et il irrigue la communauté noire encore aujourd'hui.
Cette conférence retrace les évolutions de la musique religieuse des Spirituals aux Gospels jusqu'à la fin des 60's, lorsque la musique religieuse devient un produit musical (presque) comme les autres.
Le Blues des campagnes est né vers 1880 dans le sud sur les guitares de musiciens itinérants qui racontaient la vie de ceux qui les écoutaient. Le blues n'est pas une musique triste, elle parle de la tristesse, chanter pour ne pas pleurer. A la même époque, dans les rues, les bars, les maisons closes du chaudron de La Nouvelle Orléans nait l'Improvisation collective, le Jass puis Jazz. Les migrants fuient le sud et la ségrégation, les musiciens et les preachers suivent. Les européens, migrants pauvres ont peuplé les Appalaches. De l'isolement et la grande pauvreté naîtra le Old Style qui deviendra la Country Music.
Cette conférence raconte la genèse de ces musiques puis leur maturation lente dans le grand melting pot américain traversé par ses démons, le racisme et la ségrégation.
La guerre est finie. La paix revenue, la prospérité de la société blanche américaine profite à la middle class. Les jeunes s'émancipent et une nouvelle espèce humaine voit le jour : les Teenagers. Ils sont impertinents et découvrent grâce aux prophètes des ondes, les DJ's, la musique qui fait bouger les pieds mais qui fâche les parents... rien ne peut arrêter la jeunesse qui veut danser, s'enivrer de bonheur au rythme du Rock 'n' Roll incarné depuis peu par un jeune sudiste pauvre comme un Noir mais à la voix si prometteuse.
Cette conférence parle de la première génération d'adolescents, ils ont 15 ans en 1950, qui ont changé le monde; la Révolution Rock'n'Roll, lorsque les teenagers prennent le pouvoir au son de 'Rock Around The Clock' et de 'Love Me Tender'.
Un philosophe américain plein d'humour a dit parlant de son pays, 'nous n'avons réussi que trois choses, la Constitution, le Jazz et le Baseball'. Il faudrait y ajouter la Danse. Chaque composante du melting pot américain a apporté d'Europe, d'Afrique, d'Asie et d'ailleurs ses traditions, sa musique et ses danses. Les jigues irlandaises se sont mélangées aux danses des esclaves pour conduire aux claquettes et vers les années 1850, les esclaves se réunissent à Congo Square à la Nouvelle Orléans et s'amusent à caricaturer la suffisance des blancs aristocrates et ampoulés. On en fera des concours de ridicule et le vainqueur remporte un gâteau, le Cake Walk se pratique au son du ragtime, proto jazz qui lui nait au début du 20e siècle. La marche du gâteau est restée la grande danse américaine avant l'arrivée triomphale du Charleston, dont les racines plongent dans l'Afrique ancestrale. Dans les speakeasies de la Prohibition, les flappers, jeunes femmes libres et heureuses défient la bonne société qui consomme toujours plus d'alcool en enrichissant toujours plus les gangsters et appauvrissant les plus pauvres. Swing est la tendance la plus forte à la fin des 20's et pendant les années terribles de la dépression. Dans les dancings de NY, le Savoy en particulier, Shorty George, petit par la taille mais immense par le talent invente le terme de Lindy Hop, qui remplace le Charleston dans le cœur des danseurs. On le danse au son, des big bands, grands orchestres dont les directeurs sont des vedettes, Glenn Miller, Count Basie, Duke Ellington, qui ne survivront que très difficilement à l'après guerre, trop chers, trop lourds à déplacer. D'autant que pendant le conflit, des nouvelles formes musicales ont fait le buzz. Le Rhythm & Blues pour les africains-américains, la Country Music qui s'est modernisée sont appréciés par une nouvelle espèce d’humanoïdes, les Teenagers. Ils vont prendre le pouvoir et leur musique, le Rock 'n' Roll de Bill Haley ou d'Elvis Presley balaye les vieux standards.
Cette fresque conte, en musique, photos et vidéos les évolutions, mélanges et influences croisées qui ont conduit au Charleston dont découlent les danses des 30's, 40's et 50's.
Disposer de toute la musique du monde en un clic ne va de soi que depuis peu. Le chemin a été long depuis les premiers cylindres et les disques 78 tours au sillon large et au son dynamique des phonos de nos grands-parents. Les 33 et 45 tours les ont remplacés comme les Teppaz ont démodé les phono. Nipper, le petit chien noir et blanc écoute toujours la voix de son maître et observe la musique devenir, au fil des années, un business des plus lucratifs. Petit question amusante : combien font 45 + 33 ?
Cette fresque conte, en musique, photos et vidéos les évolutions, mélanges et influences croisées qui ont conduit au Charleston dont découlent les danses des 30's, 40's et 50's.
Art considéré comme mineur, la pin up n'est entrée dans les musées que fort récemment en empruntant des voies détournées. Magazines, calendriers, cartes postales, publicité l'ont fait grandir, la 2e guerre mondiale l'a couronné. Son âge d'or, elle le doit aux GI's et aux généraux qui l'ont utilisée pour donner du moral aux troupes. Punaisée sur les murs ces jolies filles belles, innocentes et pleines de vie, rappellent au soldat pour qui il se bat. Coup de maître, la pin up est une des images puissantes de la guerre, on l'a peinte jusque sur les avions. Sur la lancée, l'après guerre va exploiter le filon de l'érotisme qui se dégage de ces scènes où la jeune pin up ingénue est surprise dans des circonstances fortuitement coquines. La Girl de Charles Gibson a ouvert la voie, Vargas, Moran, Petty et Elvgren l'ont parcouru, longuement et avec application.
Cette conférence nous entraine à la suite des pinceaux de ces adroits artisans sur les traces de ces jeunes héroïnes encore présentes dans notre imaginaire.
Jack, Joe, Jesse and Jackie, 4 J's et 4 destins inextricablement mêlés à l'histoire sportive américaine du 20e siècle exact miroir des soubresauts de la société dans son ensemble. Champions du monde poids lourds de boxe... et noirs. Le méchant et le gentil, Jack Johnson déchainera la haine des blancs et Joe Louis leur admiration. Deux destins que tout oppose. Jesse Owens est jeune, Jesse est fort. Il a gagné le défi face à Hitler, 4 médailles d'or, Roosevelt s'en moque. Jesse est noir et pauvre, quelques contrats publicitaires plus tard, le voilà déchu des ses titres olympiques et contraint de courir contre des chevaux, les médailles ne se mangent pas. Le baseball est l'un des premiers sports à devenir professionnel vers 1860. Une stricte ségrégation de fait y règne. Jackie Robinson, un jour d'avril 1947 brisera la 'colored line' et ouvrira la voie du sport professionnel et lucratif aux sportifs noirs. L'aura de ces 4 hommes a marqué l'histoire de leur sport et l'histoire tout court.
Ces histoires sportives et profondément individuelles disent combien le sport est un marqueur de la société américaine moderne.
La grande histoire du vêtement le plus porté au monde (on en fabrique presque 3 milliards par an) commence en France, passe par l'Angleterre et l'Italie, traverse l'Atlantique avant de se poursuivre dans les mines d'or de Californie au milieu du 19e siècle. Le nouveau tissu, le Denim, allie robustesse et souplesse mais conserve des faiblesses corrigées par la révolution-des-rivets. Il gagne toujours plus de clients, la concurrence entre fabricants fait rage. Vers 1900, le Levi's 501 avec ses frères et cousins partent conquérir le monde. Après la deuxième guerre, il est adopté par les militaires de retour du front, les stars du cinéma, celles du monde de la musique que suivent les jeunes des deux sexes. Les bad boys l'aiment aussi à la suite de Marlon Brando dans l'équipée sauvage, les hippies et les peoples le portent quoique différemment. La conquête est achevée, le Jean est la tenue la plus vendue dans toutes les couches de la société. Il a beaucoup changé depuis les temps héroïques de sa naissance, c'est un grand voyageur, il parcourt en moyenne 40.000 km avant d'être exposé sur l'étagère d'un magasin ou d'une grande surface au mépris de la planète.
'Rosie The Riveter', Rosie la riveteuse avec son amie Wendy la soudeuse (to weld : souder) sont entrées dans les grandes usines de Monsieur Boeing pour construire les B-17 et gagner la guerre. Elles y sont allées de grand cœur, une fois les maris convaincus. Dans la middle class blanche, les femmes ne devaient pas travailler… Une certaine Norma-Jeane Baker y a été découverte. Elles seront des millions et une fois n'est pas coutume, c'est une chanson qui leur donnera leur nom de baptême. L'iconique bandana sur les cheveux, elles soudent, rivètent du soir au matin, véritables héroïnes du home front. 'We Can Do It' dit-elle avec fierté, affichant sa volonté en remontant ses manches et avec une pointe de défi. D'ailleurs des conservateurs s'inquiétaient déjà ; allait-on pouvoir renvoyer les femmes dans la cuisine ? Rien ne sera plus comme avant, le féminisme moderne est né dans ces usines. Norman Rockwell, peintre de la vie quotidienne américaine donnera à sa Rosie les traits d'une déesse antique nourrie aux hamburgers et piétinant 'Mein kampf'.
Cette conférence retrace le chemin qui a conduit les femmes de la middle class blanche dans les usines où elles n'auraient jamais mis les pieds sans la guerre.
1920, le Volstead Act prohibant la vente et la consommation d'alcool rentre en vigueur. Al Capone se frotte les mains, les bootleggers avec lui. Un âge d'or s'ouvre derrière les portes cachées des speakeasies pour les musiciens de jazz, y compris (surtout ?) les noirs. Les nuits de New York, Chicago ou Kansas City sont chaudes comme des flammes insatiables. Jamais autant d'alcool n'aura coulé... La musique est partout, la fête est continue...! Mais comment en est-on arrivé là ? Les échecs de toutes les campagnes de prévention laissant l'alcoolisme devenir un sérieux problème pour le pays, les politiques soumis à la pression des sectes religieuses prônant la tempérance ont choisi la mesure la plus extrême. En 1920, la prohibition de l'alcool devenait réalité et les gangsters étaient prêts, le jour du vote les premiers camions transportant le précieux breuvage ont été attaqués…
L'alcoolisme un mal américain, la prohibition, un échec pour le pays, une aubaine pour la Mafia.
Il fallait pour les jeunes mineurs remonter 16 tonnes de charbon du fond, en une journée, pour devenir un mineur, un vrai ! L'exploitation du charbon débute lentement vers 1750 dans les Appalaches pour énormément accélérer avec l'industrialisation. La chanson raconte les souffrances au temps où syndicats, travailleurs en lutte étaient synonymes de subversion voir, oh quelle horreur, de communisme. Cette 'protest song', chanson engagée, sera interdite en radio par la grâce du FBI, ce qui vaudra à la version originale de disparaître. Elle reviendra, et de quelle façon, en 55. Le cover signé 'Tennessee' Ernie Ford devient le plus grand succès de l'industrie musicale américaine depuis bien longtemps et pour longtemps.
Cette conférence raconte la genèse de cette chanson inscrite dans les racines de la Country Music et dans l'histoire sociale et politique des mineurs américains
Norma Jean est née en 1926 du mauvais côté d’Hollywood dans le LA des pauvres sans mère capable de s’occuper d’elle ni père soucieux de la reconnaître. Elle est abîmée par son enfance difficile. MM restera une orpheline (même si elle ne l'est pas légalement) toute sa vie. Les options pour une jeune fille ambitieuse dont l’unique héritage est son corps ne sont pas nombreuses. A force de volonté et de travail et en jouant sur son sex-appeal (elle a très vite compris le pouvoir de son corps…), elle parvient au sommet de la gloire hollywoodienne. Adulée, désirée jusqu’à l’extrême, aimée jusqu’à la dévotion, elle est LA star du 20e siècle, la personne la plus photographiée, à jamais vivante dans l’imaginaire collectif. Marilyn, est le 'jouet' des hommes, Johnny Lyte, lui fait refaire nez et menton, début des 50's. Il lui choisit ses tenues, plus classy. Le cheveu s'éclaircit pour devenir platine. Elle n'est pas dupe, ‘Hollywood, l’endroit où on te paye 1.000$ pour un baiser et 50 cents pour ton âme’ aimait-elle à répéter. Elle n'était pas une vierge effarouchée, le désir des hommes lui fit croire qu'elle existait vraiment. Le rejet des Arthur Miller, Di Maggio et surtout des Kennedy l'ont repoussé dans les tréfonds de ses souffrances. Abandonnée une fois encore, une fois de trop. Sa mort reste une énigme… saurons-nous jamais la vérité, overdose, suicide ou assassinat ? Elle était le mélange ou la conjonction entre la beauté et la sincérité du cœur et les 62 années de réflexion n’ont pas suffi pour que l’éclat de la robe blanche diminue. Au contraire elle vole toujours plus haut dans l’imaginaire collectif, gardant Marilyn au firmament des étoiles du cinéma de l’âge d’or d’Hollywood.
Cette conférence, première partie du triptyque Marilyn, retrace la vie de Norma Jeane, Abîmée, Adulée et Abandonnée.
Edgar savait tout sur tous. Huit présidents, tous ont voulu sa peau, aucun n'y est parvenu. Pas plus Roosevelt, Truman, Eisenhower, Kennedy, Johnson que Nixon. Il a commencé à créer ses fameux dossiers dès l'école primaire et n'a jamais arrêté. Edgar savait tout sur tous et utilisait sans la moindre hésitation ce qu'il savait pour faire taire les importuns. Les G-Men (agents du FBI) servaient le Directeur avant de servir le pays… Monsieur Hoover a-t-il combattu le crime organisé? Non, pour lui, il n'existe pas. Il faut dire que les mafieux avaient des photos scabreuses de Mr Hoover. Lui qui faisait taire, a été réduit au silence et à l'impuissance pendant for longtemps. Il sera lâché à la fin de sa vie après 48 ans au FBI. Sa mort a un parfum suspect comme d'autres morts de cette époque, JFK ou Marilyn Monroe.
Cette conférence raconte la vie et les excès de ce personnage sulfureux, amoureux des gros dossiers, le plus grand salaud d'Amérique.
L'Amérique d'après-guerre est en plein essor et les Teenagers (cf conf? #4) vont profiter de leur pouvoir d'achat tout neuf pour conquérir l'objet des fiertés parentales : la voiture. Chevrolet, Buick ou Cadillac sont les synonymes de l'embourgeoisement. La jeunesse va s'en éloigner et s'enticher des modèles qui leur sont dévolus, Corvette ou Thunderbird et pour les plus aventureux rouler en Hot Rod sera l'ultime défit. Voiture et Teenager deux mythes de l'Amérique ne pouvaient que se rencontrer et la bande originale de leur romance ne pouvait être que le Rock 'n' Roll.
Cette conférence, entre belles carrosseries et Rock 'n' roll, illustre un grand pan de l'Amérique mythique des 50's.
Comment la guitare cet instrument peu sonore est-elle devenu la reine du Rock'n'Roll dans les 50's. La fée électricité est passée par là. A l'origine, acoustique et réservée à de petits espaces, elle devient électrique après avoir voyagé jusqu'à Hawaï. Gibson, la plus grande marque, se fait damner le pion par Leo Fender, inventif et bricoleur qui lance sa marque mondialement connue aujourd'hui. Des virtuoses : Les Paul, Merle Travis, Charlie Christian ou T-Bone Walker ont participé à cette aventure, pavant la route pour les guitar-heros contemporain et nous voyons le résultat de ces évolutions sur toutes les scènes du monde.
Cette présentation aborde l'histoire de la guitare et raconte les éléments qui ont conduit à son avènement
Le 30 novembre 2021, elle entrait au Panthéon. Joséphine l'Américaine, née dans les bas-fonds de St Louis, Missouri, dans une Amérique en proie à ses pires démons racistes. Dans le Paris des années folles, avec une ceinture de banane, elle a offert aux parisiennes et parisiens, presque par hasard, le Charleston qui a enflammé le pays. Son succès a été considérable, l'argent lui brûlait les mains. Avoir été privée de tout, vous autorise à toutes les excentricités, ce qu'elle payera chères à la fin de sa vie. Elle aimait la France, passionnément, au-delà de ce qu'elle pensait lui devoir. Elle l'a défendu de toutes ses forces et tout son courage son amour de la liberté, prête à lui donner sa vie. D'une garçonne de Charleston elle est devenue Joséphine Baker (prononcé Baker à la française et non Bèker à l'américaine), femme lumineuse irradiant l'amour pour ses enfants arc-en-ciel dans son château des Millandes, un modèle, une grande dame, une âme glorieuse. Pour retrouver sa splendeur, elle se détruira pour renaître le 30 novembre 2021 et trouver sa place, enfin, dans le palais des héroïnes.
Cette conférence suit la vie de Joséphine McDonald de sa naissance à sa mort, des États Unis au Panthéon
Eunice Waymon, de Tryon en Caroline du Nord est une petite fille noire de plus, jusqu'à ce que sa mère, bigote à l'extrême, la découvre un jour jouant de l'harmonium familial avec une perfection divine… Miracle s'écrie Mary Kate la maman. Elle devient le phénomène de Tryon, on se cotise pour lui offrir des cours de piano, elle est assidue et plus que douée. Bach est son maître, son Dieu presque. Elle prépare le concours de la plus prestigieuse école de musique de ce temps et elle échoue. Le drame de sa vie, elle ne s'en remettra pas et accusera le jury de racisme. Racisme auquel elle sera confrontée toute sa vie et contre lequel elle se battra avec toute son énergie et sa musique. Car elle devient célèbre, une star même, née dans un tripot sordide d'Atlantic City, les flammes de l'enfer aurait dit Mary Kate, Nina Simone triomphera sur les scènes du monde entier. Le talent immense de la dame ne peut effacer le côté plus obscur et difficile d'Eunice Simone, ses souffrances sont terribles, elle peut-être erratique, colérique, instable, indomptable mais toujours immensément talentueuse. Ses batailles, elle ne les gagnera pas toutes, loin s'en faut, mais elle traverse son époque en laissant derrière elle une trace incandescente, elle aura grandit, aimer, souffert pour nous donner des œuvres inégalées, pour offrir aux générations suivantes l'inspiration de poursuivre la lutte pour l'égalité et contre tous les racismes. Elle a vécut mille vies et avec son immense œuvre enregistrée, elle a aidé à changer le monde.
La vie de Nina Simone est un grand huit, son œuvre est magnifique, c'est la découverte de ces deux facettes que propose de découvriri cette conférence.
Mohamed Ali a chanté, sous son vrai nom de Cassius Clay et plus tard sous son 'vari' nom de Mohamed Ali. Althea Gibson grande artiste des cours et vainqueure de grands tournois a tenté de gagner sa vie grâce à la musique après sa carrière sportive. Un joueur de baseball a mené de front ses deux carrières, sportive et musicale. La musique et le sport participent de la même volonté d'échapper à la misère et la peur. Sportifs et musiciens étaient en butte à la discrimination. Ils faisaient face aux mêmes difficultés, et leur combat commun, pour surprenant, n'en est pas moins réel. Les succès sportifs ont donné fierté et estime d'elle même à la communauté noire. Fierté que les grands musiciens lui ont aussi apportée. Des artiste-sportifs ou sportifs-artistes sont à la confluence de ces fiertés, Joe Louis immense boxeur, champion du monde a été chanté par les plus grands artistes, Jackie Robinson premier joueur de baseball noir de l'ère moderne d'un coup de batte a fait tomber le mur de la ségrégation et il a été aussi célébré en musique.
Cette conférence explore la connivence entre Sport et Musique comme moyens d'émancipation des Africains-Américains au 20e siècle.
Le père, le vieux Joe, n'a qu'un objectif, qu'un but, devenir président des Etats Unis d'Amérique. Ses convictions et actions lui ôteront toutes chances d'y parvenir. Qu'à cela ne tienne, un de ses fils, Jack, JFK, y parviendra. Irlandais et catholique, les obstacles étaient nombreux, sa mort est l'un des plus grands mystères de l'histoire moderne de ce pays parfois désespérant. La grande fratrie des enfants du vieux Joe et de Rose a traversé des épreuves, Rosemary a payé chèrement la volonté de respectabilité de son père. JFK, n'était pas un ange loin s'en faut, les femmes qu'il a 'conquises' en témoigneront.
L'histoire officielle nous a transmise l'image d'une dynastie quasi sanctifiée. Cette conférence se propose d'éclairer les réussites et les tragédies traversées par les Kennedy.
Marilyn avait la sincérité du cœur. Son amitié militante pour Ella Fitzgerald en témoigne. Elle sera toujours là pour l'aider à vaincre le mur de la ségrégation et l'immense chanteuse a influencé la star Monroe. Al Shaeffer, devenu son mentor musical, en lieu et place des 'professeurs' de la Fox, lui donne un conseil. 'Va acheter 'Ella sings Gershwin', écoute-le 100 fois, imprègne-toi de ce son, met-le chez toi, marche avec la musique, laisse-la flotter…'. Ce que fit la jeune femme. Et Norma Jeane qui manquait totalement de confiance en elle a grandi et montré l'étendue de son talent dans les films musicaux des 50's. Et que dire des numéros dansés, Jack Cole, immense chorégraphe, va exploiter au maximum son sex appeal jusqu’aux limites du code de censure de l’époque mais avec grâce et malice. Elle était douée pour tout ça. Cole et Shaeffer sont les faiseurs de Marilyn Monroe.Cole a signé la chorégraphie inoubliable de 'Diamonds Are A Girl's Best Friend'. Sur une scène rouge et noire, Marilyn apparait en robe fuseau rose avec de longs gants roses, des diamants couvrent ses poignets et son cou. Elle flirte avec les danseurs vêtus de costumes noirs qui l'entourent. Dans 'Certains l'aiment chaud', Sugar chante dans l'allée du train, nobody's perfect, elle était à l'apogée de sa carrière. Même sans chorégraphie, elle déclenche une émeute en chantant 'Do It Again' (fais-le encore) pour les GI's en Corée et en mai 62, elle provoque JFK sur la scène du Madison Square Garden, 'Happy Birthday Mister President'. Le dit président dira pouvoir prendre sa retraite après ça. Et dire que la Fox ne la trouvait pas assez photogénique…Deuxième volet du triptyque Marilyn, le cours illustre la partie la plus accomplie de sa carrière, de débutante elle triomphera sur les écrans du monde entier
Le talent de Marilyn, travailleuse acharnée, elle est devenue une artiste complète. Cette présentation explore cette facette de cette icône immortelle.
L'institution, comme on désignait pudiquement l'esclavage américain, a duré 250 ans et a coûté plus de 700.000 morts, le prix d'une épouvantable guerre civile', pour son abolition. Arrivés une vingtaine, ils étaient des millions en 1865. Générations après générations, ces futurs Africains-Américains ont rêvé de la liberté, rêvé au jour du Jubilee où tous seraient libres. Certains n'ont pu attendre et sont partis vers le Nord, en suivant le chemin de fer souterrain, sans rail, sans locomotive, mais avec la foi et l'aide d'autres croyants, Quaker pour la plupart. Ils avaient foi en un monde sans chaine guidés par une petite femme à l'immense courage, Harriet Tubman.
Il aura fallu 700.000 morts pour abattre cette abomination. L'esclavage américain de ces origines à l'abolition est raconté dans cette présentation.
Marilyn Monroe l'idole du cinéma américain a mis fin à ses jours en absorbant une dose massive de barbituriques, ainsi se conclut l'avis de décès. Un suicide n'ouvre pas d'enquête… Ainsi s'achève son histoire, de la pauvreté à la célébrité pour une fin tragique. Norma Jeane devenue Marilyn avait une qualité lumineuse, un mélange de mélancolie, de rayonnement et d'aspiration qui la plaçait dans une catégorie à part qui donnait à tous l'envie d'en faire partie et de partager cette naïveté enfantine. Elle était chaleureuse, impulsive, timide, solitaire, sensible, vivante dans la peur d'être rejetée, mais aussi pleine de vie et emplie d'une soif d'amour. Marilyn Monroe a disparu il y a 62 ans, le 5 août 1962 dans sa maison, Cursum Percisio (cul de sac) à Brentwood, Los Angeles. Comme pour JFK, sa mort est nimbée de mystère… saurons-nous jamais la vérité, over-dose, suicide ou assassinat ? Suicide probable dit la version officielle, jamais démentie, malgré deux réouvertures de l'enquête (75 et 82). La période était pleine de danger, Cuba, Castro, la baie des cochons. Les Kennedy parlaient beaucoup et beaucoup étaient très intéressés. La CIA, le LAPD, la police de Los Angeles, le FBI de John Edgar Hoover, la Mafia de Sam Giancana un grand ami de Sinatra, Sam Hoffa patron des Teamsters (routiers), ennemi personnel de Bobby Kennedy et même de la CIA. Les doutes subsistent, les dossiers s'ouvrent, Marilyn savait beaucoup (trop ?) de choses. L'ultime rejet des Kennedy l'a poussée vers l'abîme. Les 60's ont été incroyables, JFK est mort un an après elle, Martin Luther King, Malcolm X, Bobby Kennedy ont suivi.
Troisième et dernier volet du triptyque Marilyn, le cours donne à voir les pièces du puzzle à la lumières des éléments (dossiers secrets du LAPD) rendus publics aujourd'hui.
Maladif, chétif et fragile, il est effacé derrière la force de son grand frère, l'ainé des enfants du clan, qui meurt en 44. Il devient, presque malgré lui, le héros d'une folle course au pouvoir, menée par le père Kennedy. John Fitzgerald Kennedy, JFK, 'Jack' pour la famille et les intimes, est élu président des USA dans la période compliquée de la guerre froide. La route est sinueuse qui le mènera à Dallas en novembre 63 et sur cette route la circulation est dense. Jackie l'épouse trompée, Marilyn la maîtresse glamour, Hoover et le FBI guette les failles, la CIA, Cuba, la Mafia…
Cette conférence prend la suite du 'Clan Kennedy' et raconte l'ascension au pouvoir de JFK jusqu'à sa troublante mort en novembre 63.
Pour se donner une épaisseur, le jeune Samuel Cook devient Sam Cooke. Né dans une famille très religieuse, son glissement vers le profane sera très lent, il devra vaincre ses réticences. Du Gospel aux chansons d'amour, de Dieu au militantisme, son succès est fulgurant, mais malheureusement si bref. Il aura le temps d'inventer la Soul Music, de composer des chefs d'œuvre, d'enflammer son public et de briller dans les hits parade. Sa mort est nimbée de mystère et de sordide, le premier prince de la Soul Music est parti bien trop tôt.
Cette conférence, bercée par une extraordinaire musique, raconte la vie de ce joyaux de l'humanité